- EAN13
- 9791095118275
- ISBN
- 979-10-95118-27-5
- Éditeur
- Light Motiv
- Date de publication
- 14/08/2024
- Nombre de pages
- 128
- Dimensions
- 23,4 x 16,8 x 1 cm
- Poids
- 448 g
- Fiches UNIMARC
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Incompiuto ou le phénomène de l’inachevé. Des formes vides, suspendues dans l’espace et le temps, ponctuent le paysage italien de points d’interrogation. Ce sont plus de 1000 projets d’infrastructures qui sont abandonnés en cours ou en fin de construction, jamais mis en fonction, en raison de malfaçons, de montages financiers obscurs, de lourdeurs bureaucratiques ou de coûts de fonctionnement élevés. La colline aux villas sans fenêtres près de Palerme, l’autoroute piémontaise qui tombe dans un champ, le complexe fantôme de La Maddalena qui n’accueillera jamais le G8... Des oeuvres ambitieuses, laissées en l’état, dessinant les contours d’un pays invisible.
L’ouvrage rassemble plus d’une cinquantaine d’inachevés photographiés par Roberto Giangrande, sous une lumière blanche, sans présence humaine, teintée d’un voile fané. Ses images nous transportent dans une récurrence de l’absurde où la mémoire des lieux ne se partage plus. Il s’avère impossible de construire des souvenirs avec les inachevés saisis entre un passé sans but et un futur indéfiniment différé. L’objet-livre lui-même, avec sa couverture en Kraft et sa jaquette s’inspirant du filet de balisage qui délimite les chantiers de construction, pose la question de leur devenir : achèvement, démolition, réutilisation ?
Incompiuto est chargé d’indignation face à ces « infinies coulées de béton inutiles à la collectivité, utiles à ceux qui en ont tiré profit [...] des crimes contre la collectivité, contre le bien commun » (extrait du texte de Roberto Ferrucci).
L’ouvrage rassemble plus d’une cinquantaine d’inachevés photographiés par Roberto Giangrande, sous une lumière blanche, sans présence humaine, teintée d’un voile fané. Ses images nous transportent dans une récurrence de l’absurde où la mémoire des lieux ne se partage plus. Il s’avère impossible de construire des souvenirs avec les inachevés saisis entre un passé sans but et un futur indéfiniment différé. L’objet-livre lui-même, avec sa couverture en Kraft et sa jaquette s’inspirant du filet de balisage qui délimite les chantiers de construction, pose la question de leur devenir : achèvement, démolition, réutilisation ?
Incompiuto est chargé d’indignation face à ces « infinies coulées de béton inutiles à la collectivité, utiles à ceux qui en ont tiré profit [...] des crimes contre la collectivité, contre le bien commun » (extrait du texte de Roberto Ferrucci).
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