- EAN13
- 9782841866472
- ISBN
- 978-2-84186-647-2
- Éditeur
- Michalon
- Date de publication
- 04/02/2012
- Collection
- DOCUMENT
- Nombre de pages
- 203
- Dimensions
- 20,7 x 13,2 x 2 cm
- Poids
- 240 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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À travers une analyse approfondie sur les dix dernières années de la mobilisation sportive intense qu'ont subi la plupart des pays, cet essai veut montrer que le sport, en tant qu'organisation mondialisée, est ce qui interpelle le plus les foules, transforme les liens sociopolitiques, économiques dans une communion émotionnelle intense et fébrile, mais factice.
Marc Perelman s'attaque à l'avènement du sport de compétition en tant que phénomène de masse, institution phare de la mondialisation. Pour lui, le sport provoque la " mutilation de la conscience de tous ceux qui sont fascinés par son spectacle ". Il est une forme de bestialité, de barbarie (étrangeté, rudesse, grossièreté, inculture...). Sa puissance sociale, politique et idéologique s'est développée à une vitesse inouïe. Les médias ne sont pas au service du sport : le sport est devenu un puissant média, la nouvelle et vraie religion du XXIe. L'auteur en pointe les dérives totalitaires, le sport tient le premier rôle dans la consolidation des régimes et pouvoirs en place (Jeux olympiques de Berlin en 1936, Mundial de football de 1978 en Argentine ; JO de Moscou en 1980 ; JO à Pékin en 2008). Il ne s'agit pas seulement de décrire les caractéristiques en apparence les plus insoutenables (dopage, racisme, violence) ou de dynamiter toutes les conceptions au mieux naïves au pire dithyrambiques sur les fonctions, le rôle du sport : éducation, beauté, humanisme. Mais de souligner la contradiction entre le mouvement irrésistible de sa mondialisation - dont il est à la fois le reflet et le projet - et les structures anciennes liées à sa propre histoire et à son ancrage nationaux. Le sport attire en masse, tout âge et aujourd'hui tout sexe confondus, mais en dissolvant les vraies solidarités, en cassant les rapports sociaux, en brisant les valeurs d'émancipation. On est sommés de suivre tous les événements sportifs, de penser sport en permanence, le sport est devenu le seul projet d'une société sans projet.
Marc Perelman s'attaque à l'avènement du sport de compétition en tant que phénomène de masse, institution phare de la mondialisation. Pour lui, le sport provoque la " mutilation de la conscience de tous ceux qui sont fascinés par son spectacle ". Il est une forme de bestialité, de barbarie (étrangeté, rudesse, grossièreté, inculture...). Sa puissance sociale, politique et idéologique s'est développée à une vitesse inouïe. Les médias ne sont pas au service du sport : le sport est devenu un puissant média, la nouvelle et vraie religion du XXIe. L'auteur en pointe les dérives totalitaires, le sport tient le premier rôle dans la consolidation des régimes et pouvoirs en place (Jeux olympiques de Berlin en 1936, Mundial de football de 1978 en Argentine ; JO de Moscou en 1980 ; JO à Pékin en 2008). Il ne s'agit pas seulement de décrire les caractéristiques en apparence les plus insoutenables (dopage, racisme, violence) ou de dynamiter toutes les conceptions au mieux naïves au pire dithyrambiques sur les fonctions, le rôle du sport : éducation, beauté, humanisme. Mais de souligner la contradiction entre le mouvement irrésistible de sa mondialisation - dont il est à la fois le reflet et le projet - et les structures anciennes liées à sa propre histoire et à son ancrage nationaux. Le sport attire en masse, tout âge et aujourd'hui tout sexe confondus, mais en dissolvant les vraies solidarités, en cassant les rapports sociaux, en brisant les valeurs d'émancipation. On est sommés de suivre tous les événements sportifs, de penser sport en permanence, le sport est devenu le seul projet d'une société sans projet.
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